Rachat de crédit plus trésorerie

Guide du Rachat de crédit plus trésorerie conso & immo - Restructuration de crédits plus rallonge

Rachat de crédit immobilier « caution ou hypothèque » : que choisir ?

Dans la plupart des rachats de crédits, voire pour un crédit classique, un bon dossier peut ne pas convaincre totalement les organismes de financement. Ils exigent souvent des garanties pour s’assurer que le fonds alloué soit remboursé intégralement. Plusieurs sont les types de garanties que l’emprunteur peut proposer, mais il s’agit surtout de parler dans cet écrit de la caution et de l’hypothèque. Zoom sur les garanties adaptées selon la situation de l’emprunteur et le choix raisonné entre la caution et l’hypothèque.

Quel que soit le profil de l’emprunteur, la garantie la plus adaptée, certainement qui va de pair avec le crédit immobilier, est l’assurance emprunteur. Rappelons que cette dernière comporte des garanties obligatoires telles que la garantie décès, la perte d’autonomie, l’invalidité permanente et totale. En général, les garanties demandées sont variables en fonction de la somme empruntée, de la situation professionnelle et personnelle de l’emprunteur ainsi que sa capacité de remboursement. Nonobstant, les conditions requises pour un crédit personnel sont plus simples par rapport à un crédit immobilier, pour lequel l’organisme de financement analyse encore la situation patrimoniale.

Pour un rachat de crédit immobilier et en fonction de l’analyse, les garanties adaptées à chaque situation peuvent être des garanties hypothécaires y compris le privilège du prêteur de deniers, la caution solidaire par une personne physique ou morale dont une société de cautionnement, le réméré, le nantissement de contrat d’épargne, y compris l’assurance-vie, le compte à terme, la cession volontaire sur salaire.

En termes clairs, l’hypothèque est une garantie qui autorise l’organisme prêteur à saisir et à vendre le bien immobilier de l’emprunteur. L’argent engendré par la vente revient de droit à l’organisme, à la hauteur du préjudice subi. Bref, l’hypothèque expose l’emprunteur à la perte pure et simple de son bien immobilier mis en garantie. Le notaire se charge des formalités et les frais sont environ 1,5% du montant du crédit, couvrant ses émoluments, les droits d’enregistrement et la contribution de la sécurité immobilière. A cet effet, la garantie hypothécaire représente un garde-fou pour les organismes de financement. A noter que même si les difficultés de remboursements surviennent juste à quelques mois de la fin des remboursements, la banque a toujours le droit de saisir le bien hypothéqué.

La mise en place d’une caution dans un rachat de crédit immobilier, au même titre que dans un crédit immobilier classique, se fait par l’appel d’un tiers pour garantir le remboursement du crédit immobilier. La caution peut être une personne physique ou morale qui s’engage à prendre le relais au cas où l’emprunteur n’arrive plus à honorer les mensualités, pour une cause ou pour une autre. Il existe deux types de caution, à savoir : la caution simple et la caution solidaire. Le premier type est une caution de dernier recours, sollicitée par l’organisme de financement à partir du moment où il a déjà entamé des poursuites contre son client. Tandis que la caution solidaire intervient dès que l’emprunteur est à son premier incident de remboursement.

Si la banque autorise l’emprunteur à choisir entre la caution et l’hypothèque, la plupart des emprunteurs choisissent la caution. Celle-ci n’a pas besoin de notaire pour les formalités. La caution est moins chère que l’hypothèque. Administrativement et psychologiquement, l’hypothèque est plus lourde à supporter, notamment l’emprunteur éprouve le sentiment que l’organisme peut lui saisir son bien immobilier hypothéqué à tout moment. A contrario, pour la caution, l’emprunteur peut récupérer sa contribution au fonds commun de garantie, au moins partiellement.

Dans le cas où la banque ne donne pas le choix à l’emprunteur, à cause de sa situation, il est probable que la caution hypothécaire est la mise. Il reste, pour l’emprunteur, à choisir entre l’hypothèque conventionnelle et le privilège du prêteur de deniers ou PPD. Le coût est relativement élevé, mais l’emprunteur n’a pas le choix s’il veut réaliser son rachat de crédit.

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