Rachat de crédit plus trésorerie

Guide du Rachat de crédit plus trésorerie conso & immo - Restructuration de crédits plus rallonge

Quels sont les types de prêts bancaires ?

Il existe plusieurs types de prêts bancaires dont :

  • le prêt perso affecté ou non affecté. Le premier sert uniquement dans la réalisation du projet pour lequel il a été demandé, contrairement au crédit non affecté que le souscripteur peut utiliser à n’importe quelle fin. Dans cette catégorie, on retrouve le crédit à consommation qui peut servir à l’acquisition d’un véhicule neuf ou d’occasion, aux travaux d’aménagement et d’amélioration de son logement, à un financement non professionnel comme le mariage, le voyage, l’achat d’un lave-linge, d’un appareil de chauffage etc.
  • le crédit renouvelable qui permet d’avoir à sa disposition une certaine somme d’argent à tout moment. Le montant de ce financement se reconstitue au fur et à mesure qu’on l’utilise. Ce prêt est généralement associé à une carte de paiement qui permet à son titulaire de payer ses achats lors de son passage à la caisse.
  • le crédit-bail qui fournit les capitaux pour l’achat d’un bien immobilier ou d’un mobilier. Ce financement comporte une option d’achat.
  • le prêt immobilier qui permet d’avoir ou de construire la maison de ses rêves en s’acquittant pendant un certain nombre d’années les intérêts et le capital alloués à ce financement.
  • le prêt de trésorerie hypothécaire qui s’adresse aux particuliers, dirigeants d’entreprise et professions libérales propriétaires d’une maison, d’un appartement ou des murs commerciaux. Ce financement leur permet de disposer d’un montant s’échelonnant entre 50 000 à 1 million d’euros en fonction de la valeur estimative de leur bien mis en hypothèque.
  • le rachat de crédit ou consolidation de dettes qui offre la possibilité à un emprunteur endetté de regrouper ses emprunts bancaires et ses dettes existants en un seul prêt. Une trésorerie pourrait être aussi accordée dans le cadre de cette opération.

Pour améliorer leur rentabilité et réduire les risques de non-remboursement des emprunts, les établissements bancaires n’apportent leur concours financier que si le souscripteur au crédit répond à leurs conditions d’octroi de financement. La banque va notamment juger le profil client sous plusieurs critères dont :

  • la stabilité professionnelle et son expérience professionnelle : en fonction de la nature du financement, l’organisme bancaire pourrait étudier à la loupe l’aptitude du demandeur de financement à gérer son business plan dans le cas d’un chef d’entreprise, ou d’un entrepreneur. Mais pour la contraction de prêt perso, voiture, travaux, immobilier, et rachat de crédit, les établissements tiennent seulement compte des revenus stables et pérennes du candidat à l’emprunt. Les fonctionnaires, les cadres, les salariés en CDI sont le graal mais ils peuvent également accorder la demande des TNS, professions libérales en fonction du montant emprunté et de la croissance de leur entreprise. Les CDD peuvent également accéder au financement bancaire sous réserve de répondre à certaines conditions.
  • la contrainte du taux d’endettement : pour s’assurer de la capacité du demandeur de crédit à honorer son engagement, les banques se servent également de la règle de 33 %. C’est-à-dire, le ratio d’endettement de l’emprunteur ne doit pas aller au-delà du tiers de ses revenus mensuels. Mais elles peuvent se montrer tolérantes sur ce taux si le souscripteur peut mettre en avant une garantie ou s’il a des revenus élevés et un reste à vivre abordable.
  • les antécédents bancaires : dans l’étude du profil emprunteur, les établissements prêteurs se renseignent aussi sur l’historique bancaire du demandeur de crédit. Pour ce, ils consultent le fichier de la Banque de France afin de savoir si la personne n’est pas fichée Ficp ou interdit bancaire. Les incidents comme les rejets de prélèvements, découverts bancaires, interdiction d’émettre des chèques etc. dans les 3 à 6 mois avant la demande du prêt freinent l’obtention d’un accord de financement.
  • l’apport minimum obligatoire : dans un projet de montage d’entreprise, les banques exigent un fonds propre de 25 à 30 % du financement demandé afin d’amoindrir les pertes en cas de défaillance du projet. Le fait de ne pas disposer ce fonds est rédhibitoire pour les entrepreneurs. Dans le cas d’un particulier ou d’un ménage qui souhaite souscrire à un prêt immobilier, cet apport est réduit à 10 % du montant emprunté. Si le candidat à l’emprunt peut montrer à la banque qu’il sait économiser même s’il n’a pas de revenus élevés et que son compte n’est jamais à découvert, ce sera un point positif dans l’octroi d’un prêt.
  • l’emplacement du bien immobilier : certains organismes prêteurs analysent aussi le lieu, le type et la qualité du logement que l’emprunteur souhaite acquérir. Cela afin d’évaluer l’opportunité de plus-value du bien lors d’une revente en cas d’imprévus de vie. Si le bien immobilier affiche une différence positive entre son prix d’achat et son prix de revente, les chances de se voir octroyer la demande de financement sont élevées.
  • la garantie : dans le cas d’un rachat de crédit hypothécaire lorsque le demandeur de refinancement a un endettement élevé ou il fait l’objet d’un fichage bancaire, il aurait à fournir une garantie de solvabilité comme l’hypothèque de son bien immobilier, un cautionnement mutuel etc.
  • le fait de ne pas déposer un dossier à la commission de surendettement : les surendettés qui ont choisi cette alternative ne peuvent plus prétendre au regroupement de dettes.

D’abord, pour les entreprises, le financement bancaire leur permet d’obtenir un capital plus ou moins conséquent pour l’achat du matériel, pour le rachat d’une part sociale, ou pour l’extension d’une société. De plus, un chef d’entreprise qui a souscrit à un prêt bancaire pour sa structure ne peut pas être retiré de son fonction dans son entreprise. Il bénéficie aussi de déductibilité fiscale. Pour les particuliers, le crédit bancaire leur permet d’acheter dans l’immédiat un actif ou un service même s’ils ne disposent pas du fonds requis à cet effet.

En revanche, il ne faut pas occulter que le fait de souscrire à un emprunt bancaire augmente son taux d’endettement et ses dépenses fixes mensuelles. En plus, certains prêts sont octroyés avec un taux réajustable. Ce qui pourrait mener l’emprunteur au bord du surendettement en cas d’abus d’utilisation de sa carte de crédit (cas d’acheteurs compulsifs), ou d’accidents de vie etc. En outre, plus la durée du remboursement du prêt s’étale dans une longue durée, plus le montant du financement sera élevé. Par ailleurs, les emprunteurs affichant un profil à risque pourraient aussi se voir octroyer un taux élevé. Et s’ils ont proposé une hypothèque, en cas de non-paiement de mensualités, le créancier est en mesure d’entamer une poursuite judiciaire afin de mettre aux enchères le bien immobilier pour recouvrer l’argent injecté dans ce financement. Dans ce cas, pour éviter la perte financière, il est recommandé de recourir à un regroupement de dettes.

Bon à savoir : dans le cas d’une demande de rachat de prêt, le recours à un courtier spécialisé en rachat permet de maximiser ses chances d’obtenir le regroupement de dettes. En effet, cet intermédiaire mandaté est le mieux placé pour trouver le refinancement adéquat lors d’une situation de fort endettement d’un emprunteur. Il effectue la renégociation du taux d’intérêt du nouveau prêt regroupé afin d’obtenir des conditions préférentielles. Ce faisant, il s’adresse directement au responsable de l’octroi du financement mais non pas aux conseillers banquiers. Ce professionnel peut également dénicher le meilleur taux d’assurances via la délégation d’assurance. Ce qui offre un gain de temps à l’emprunteur car il n’aurait pas à faire le tour des banques. De plus, il pourrait aussi obtenir une économie substantielle avec la différence de taux si le courtier pourrait trouver une différence de plus de 1 point. Les propriétaires d’entreprises qui souhaitent acquérir de parts de SCPI peuvent également faire une bonne affaire avec le concours de ce professionnel.

On entend par offre de prêt un document qui véhicule les droits et obligations de l’établissement prêteur et aussi de l’emprunteur qui fait une demande de prêt. Dans une offre de prêt proposée par le prêteur, l’emprunteur peut découvrir le montant accordé par rapport à la situation, le taux appliqué, la durée possible du prêt, le taux d’assurance, les modalités de remboursement du prêt, les obligations à respecter et les interdictions y afférentes. A noter que l’offre de prêt est un document qui doit être validé de commun accord entre le prêteur et l’emprunteur pour qu’il devienne, par suite, un contrat de prêt.

Effectivement, l’offre de prêt est incontournable avant la mise à disposition de la somme demandée par l’emprunteur. Un formalisme très strict doit être observé pour la passation d’une offre de prêt, à savoir l’envoi par courrier du document, le délai de réflexion de 10 jours ou de 14 jours minimum selon le type de prêt (conso ou immobilier), puis le retour courrier avec ou sans accusé de réception.

Avant de retourner l’offre de prêt dûment signé par l’emprunteur, il doit avoir fait les nécessaires pour évaluer le pour et le contre. Il doit avoir fait la comparaison de plusieurs offres. Fort possible, l’emprunteur peut recevoir des offres ayant le même montant et la même durée, par exemple, mais il faut qu’il médite sur les autres paramètres pour que l’offre choisie soit adaptée conformément à son profil.

Les paramètres à observer pour bien déterminer l’offre adaptée à son profil, sont, entre autres : le taux du prêt immobilier, le montant des mensualités proposé par le prêteur, la durée du prêt, les indemnités de remboursement anticipé (IRA), le taux d’assurance ou les primes à payer, le coût de la garantie s’il s’agit d’un prêt hypothécaire, etc.

L’emprunteur doit analyser en détail les paramètres de l’offre et par la suite comparer le coût global. Il doit également se pencher sur les services proposés. Citons entre autres l’assurance Prêt immobilier, les frais bancaires, donc en résumé le TAEG. Il faut aussi comparer un taux fixe avec un taux variable, car à long terme, il y a des avantages et des inconvénients.

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